Le pape argentin s'est donné trois jours et demie pour convaincre les présidents des conférences épiscopales de l'Église catholique dans le monde de leur responsabilité individuelle face aux agressions sexuelles sur des mineurs.
«Le fardeau de la responsabilité pastorale et ecclésiale nous pèse, nous obligeant à discuter ensemble, de manière synodale, sincère et approfondie, sur la façon de faire face à ce mal qui afflige l'Église et l'humanité», a développé l’évêque de Rome, insistant sur les attentes fortes du peuple de Dieu en ce premier jour de sommet: «Il nous regarde et attend de nous non pas des condamnations simples et évidentes, mais des mesures concrètes et efficaces pour s'y préparer. Il veut du concret», a-t-il souligné.
Jeudi après-midi, le Vatican a diffusé une feuille de route en 21 points qui doit servir de base de réflexion aux travaux. Parmi les propositions figurent, entre autres, une sélection plus stricte des candidats à la prêtrise, la nécessité de mettre en place des normes et des procédures lorsque des affaires éclatent, l’établissement de protocoles quand des évêques sont mis en cause pour leur gestion de ces affaires.