La ministre sud-africaine de la Justice et du Développement constitutionnel, Mmamoloko “Nkhensani” Kubayi. Photo: Phuong Hoa/TTXVN |
La ministre sud-africaine de la Justice et du Développement constitutionnel, Mmamoloko “Nkhensani” Kubayi, a souligné l'importance capitale de la coopération internationale, qu'elle considère comme l'essence même de la Convention de Hanoï. Elle s’est dite convaincue que l’adhésion à ce texte permettra d’harmoniser le système juridique de l’Afrique du Sud avec les normes internationales, tout en renforçant ses capacités institutionnelles face à la cybercriminalité.
«En signant la Convention, l’Afrique du Sud réaffirme son engagement indéfectible envers le multilatéralisme, l’État de droit et les droits humains. Ce document n’est pas une fin, mais le début d’un nouveau chapitre de la gouvernance mondiale du cyberespace — un chapitre fondé sur le dialogue, la transparence et la coopération», a-t-elle déclaré.
Le ministre philippin de l’Information et de la Communication, Henry Rhoel R. Aguda. Photo: Phuong Hoa/TTXVN |
De son côté, le ministre philippin de l’Information et de la Communication, Henry Rhoel R. Aguda, a exprimé sa confiance dans l’efficacité future de la Convention de Hanoï.
«Cette Convention établira un cadre juridique commun, comblera les lacunes exploitées par les criminels et renforcera la coopération transfrontalière en matière d’enquêtes et de poursuites. Les dispositions relatives à l’entraide judiciaire et au réseau 24h/24 permettront d’accélérer l’accès aux données et aux preuves électroniques, essentielles à l’application moderne de la loi», a-t-il affirmé.
Les délégués participant à la séance plénière du matin du 26 octobre. Photo: Phuong Hoa/TTXVN |
Le représentant de la délégation chinoise a, pour sa part, salué la Convention de Hanoï comme une victoire du multilatéralisme et du principe de l’État de droit international, soulignant son importance cruciale pour la justice mondiale.
«Il faut d’abord respecter la souveraineté dans le cyberespace, principe inscrit dans la Convention et reconnu par la communauté internationale. Ensuite, promouvoir une gouvernance commune face aux nouveaux défis mondiaux, car aucun pays n’est à l’abri. Enfin, adopter une approche pragmatique, en mettant rapidement la Convention en œuvre», a-t-il indiqué.
Vue d’ensemble de la séance plénière du matin du 26 octobre. Photo: Tuân Anh/TTXVN |
La session a recueilli les interventions de 62 pays et organisations internationales, qui ont unanimement reconnu que la cybercriminalité évolue rapidement et qu’aucune nation ne peut y faire face seule. Tous ont appelé à signer et ratifier la Convention de Hanoï pour renforcer l’efficacité de la lutte mondiale contre la cybercriminalité et promouvoir un espace numérique sûr et humain à l’échelle planétaire.