Photo d'illustration
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Le juge Mark Goldsmith a ainsi donné gain de
cause à l'Union américaine pour les libertés civiles, qui estime que ces Irakiens
risquent des persécutions dans leur pays en raison de leur appartenance à des
minorités religieuses ou ethniques.
Le délai supplémentaire permettra "à ceux
qui risquent de subir de graves préjudices voire d'être tués de ne pas être
chassés de ce pays avant d'avoir pu plaider leur cause en justice", dit-il
dans son arrêt de 34 pages.
On ignore pour le moment si le gouvernement
américain fera appel de sa décision.
Les autorités américaines ont ordonné
l'expulsion de 1.444 Irakiens, mais 199 seulement ont été interpellés en juin
dans le cadre d'une opération contre l'immigration menée à l'échelle nationale.
L'Irak avait auparavant accepté d'accueillir ses ressortissants expulsés par
les Etats-Unis, en échange de son retrait de la liste des pays musulmans concernés
par le décret anti-immigration de Donald Trump.