Un système de défense aérienne syrienne à Damas, capitale de la Syrie. Photo: THX/TTXVN |
Selon Alena Douhan, rapporteuse spéciale sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits de l’homme, la loi américaine sur les sanctions, entrée en vigueur le 17 juin dernier, pourrait viser tout étranger aidant à la reconstruction du pays dévasté.
Comme l’économie est en grande partie détruite, la Syrie doit pouvoir accéder à l’aide humanitaire nécessaire et reconstruire les infrastructures essentielles du pays, tout en comptant sur l’aide étrangère. Mais le fait que le Trésor américain ait désigné la Banque centrale syrienne comme suspecte de blanchiment d’argent crée clairement des obstacles inutiles dans le traitement de l’aide étrangère syrienne et la gestion des importations humanitaires, a expliqué l’experte.