Cette annonce de la Commission européenne intervient dans un contexte de pression accrue sur Bruxelles pour qu'il travaille sur une solution à l'échelle du bloc sur les céréales et d'autres produits venus d'Ukraine, après que la Pologne et la Hongrie ont imposé le week-end dernier un embargo sur certaines importations ukrainiennes et que d'autres pays d'Europe de l'Est ont dit envisager des mesures similaires.
Depuis le début du conflit russo-ukrainien le 24 février 2022, ces pays d'Europe de l'Est sont devenus des routes de transit pour les céréales ukrainiennes ne pouvant plus être acheminées par voie maritime.
Les goulots d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement ont provoqué un amoncellement de céréales ukrainiennes, contraignant les agriculteurs locaux à devoir faire face à un afflux d'importations ukrainiennes à bas coût, avec pour conséquence selon eux de devoir revoir leurs prix à la baisse. Des "mesures préventives" d'urgence vont être prises pour le blé, le maïs, les graines de tournesol et les graines de colza après une requête conjointe transmise fin mars par cinq pays - Bulgarie, Hongrie, Pologne, Roumanie et Slovaquie -, a indiqué la Commission européenne…