Le président américain Donald Trump, le 16 juin 2017, à Miami, en Floride (photo: AFP) |
Lors d'un discours à Miami, en Floride, il
devait, selon un responsable américain, annoncer l'interdiction des
transactions avec les entités contrôlées par l'armée cubaine, omniprésentes
dans le secteur du tourisme, et une application plus stricte des restrictions
sur les voyages vers Cuba.
Loin de ses promesses de campagne
lorsqu'il promettait d'effacer d'un trait de plume les initiatives de son
prédécesseur démocrate, Donald Trump devait opter pour des ajustements limités:
le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux ex-pays ennemis
n'est aucunement remis en cause.
Sur le plan économique, Donald
Trump devait annoncer l'interdiction de toute transaction financière avec le
puissant Groupe d'administration d'entreprises (GAESA, holding d'État contrôlé
par les forces armées) ou ses filiales. Les vols commerciaux et les croisières
vers Cuba
ne devraient cependant pas être affectés par cette annonce.