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"Ensemble, nous construisons une Amérique sûre, forte
et fière", a-t-il lancé lors de son premier discours sur l’état de l’Union
suivi en direct par des dizaines de millions de téléspectateurs.
Globalement, peu d'annonces ressortent de ce discours.
Donald Trump a longuement vanté son bilan économique, notamment en matière d’emplois
et de performances boursières. Il a également fait l’éloge de sa réforme
fiscale, qui avantage selon lui tant les particuliers et les entreprises. Le
président américain a également annoncé un investissement de 1 500
milliards de dollars pour reconstruire les infrastructures.
L’immigration a constitué un point majeur de son discours.
En matière de politique étrangère, Donald Trump a rappelé
que la guerre contre le groupe État islamique (EI) n’était pas finie. Il a
aussi évoqué les rivaux, comme la Chine et la Russie, qui "défient nos
intérêts, notre économie et nos valeurs". La crise nord-coréenne était
évidemment au menu, avec une mise en garde contre "la complaisance et les
concessions" à l'égard de Pyongyang et de ses ambitions nucléaires. Le
chef de l'État a d'ailleurs appelé le Congrès à l'aider à moderniser l'arsenal
nucléaire américain.