Les bâtiments ont été détruits après une frappe aérienne israélienne sur la bande de Gaza, le 10 janvier 2024. Photo : AVI |
Martin Griffiths s’exprimait lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux déplacements forcés de Palestiniens à Gaza. Il a souligné que les envois de convois humanitaires vers le nord de l'enclave palestinienne s’étaient heurtés à des retards, à des refus et à l'imposition de conditions impossibles. «Fournir une aide humanitaire à Gaza est presque impossible», a-t-il affirmé.
De son côté, Ilze Brands Kehris, sous-secrétaire générale des Nations Unies aux droits de l'homme, a mentionné le fait que les autorités israéliennes ont ordonné aux Palestiniens au nord de Wadi Gaza de se déplacer vers le sud. Même si Israël prétend que c'était pour des raisons de sécurité, Mme Kehris a fait part de ses inquiétudes quant au respect du droit international, suggérant de potentiels crimes de guerre. Elle a également souligné la nécessité immédiate d'un cessez-le-feu et de la libération inconditionnelle des otages, étapes cruciales vers une solution durable.