Le missile balistique intercontinental nord-coréen. Photo : Yonhap/AVI |
Ce nouvel essai a eu lieu un jour après que la République de Corée et les États-Unis aient mené des exercices aériens conjoints avec des bombardiers B-1B en réponse au tir par Pyongyang de missile balistique intercontinental la veille.
Tokyo a également confirmé ces lancements, le bureau du premier ministre avertissant que Pyongyang avait lancé «un missile balistique présumé» et que les garde-côtes japonais avaient émis des alertes concernant de multiples projectiles.
Le Japon a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de convoquer une réunion d'urgence suite aux récents tirs de missiles effectués par la République populaire démocratique de Corée, a annoncé ce lundi matin le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Celui-ci a également souligné que le Japon travaillerait en étroite collaboration avec les États-Unis et la République de Corée pour relever les défis de sécurité dans la région.
Le Japon a également envoyé une note de protestation à Pyongyang par l'intermédiaire de l'ambassade du Japon en Chine.
Dans une déclaration publiée lundi matin, la soeur du leader nord-coréen, Kim Yo Jong, a prévenu que Pyongyang continuerait à prendre des «contre-mesures correspondantes» à toute menace perçue.
Ce lancement a été «fermement» condamné par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a fait savoir son porte-parole dimanche.
«Le Secrétaire général condamne fermement le lancement de ce nouveau missile balistique de portée intercontinentale par la République populaire démocratique de Corée», a déclaré Stéphane Dujarric dans un communiqué publié dimanche.