Les députés reprendront mercredi l'examen de ce «Traité de retrait» de l'Union européenne, âprement négocié durant 17 mois, mais dont l'adoption semble très compromise en raison des multiples critiques dont il fait l'objet. Pour tenter d'amadouer les députés, Theresa May a évoqué des mesures concernant l'Irlande du Nord, une manière de tendre la main au parti ultra-conservateur nord-irlandais DUP, dont le soutien lui est indispensable pour obtenir la majorité absolue au Parlement. La dirigeante a en outre indiqué qu'elle continuait à travailler avec Bruxelles pour obtenir des assurances susceptibles de convaincre les députés britanniques, après s'être déjà entretenue avec des dirigeants européens durant la période de Noël.