Combattants syriens soutenus par l’armée turque sur la colline de
Bursayah, entre la zone kurde et la frontière turque, près d’Afrin, le
28 janvier - Photo AP
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Ce «Congrès du dialogue national syrien» a été
convoqué à l’initiative de Moscou, principal soutien de Bachar al-Assad, avec
l’assentiment de Téhéran et d’Ankara. Il vise à définir une nouvelle
Constitution pour le pays, sujet déjà au centre des discussions infructueuses
jeudi et vendredi à Vienne sous l’égide de l’ONU.
Si Moscou assure que la société syrienne sera
représentée dans son ensemble, la plupart des participants sont affiliés soit
au parti Baas au pouvoir, soit à ses alliés, soit à l’opposition dite
«tolérée». Le gouvernement n’est pas représenté directement.
Le Comité des négociations syriennes (CNS), qui
représente les principaux groupes d’opposition, a annoncé son refus de
participer après l’échec des discussions de Vienne la semaine dernière. Les
Kurdes, cibles d’une offensive turque, ont pris une décision similaire,
douchant les espoirs d’avancées concrètes.