(VOVworld)- Dans un rapport publié mercredi, une commission d'enquête des Nations unies affirme que l'Etat islamique organise des mises à mort publiques de civils les vendredis dans les zones syriennes sous son contrôle, à Rakka et dans la province d'Alep. Les personnes sont tuées par armes à feu, ou sont décapitées, flagelées ou lapidées. Les coprs sont ensuite abandonnés sur l'espace public, explique le document. Ce rapport concerne la période du 20 janvier au 15 juillet dernier et est basée sur 480 entretiens. Les djihadistes de l'EI y sont accusés de crimes contre l'humanité. Pour la commission, l'objectif de l'Etat islamique est d'«instiller la terreur parmi la population» et de s'assurer qu'elle soit soumise à son autorité. D'après les enquêteurs, les djihadistes encouragent, et obligent parfois, la population à assister à ces exécutions. Si la plupart des victimes sont des hommes, plusieurs garçons âgés entre 15 et 17 ans ainsi que des femmes ont été exécutés sommairement.