Ce retrait devrait accélérer leur départ d’une zone frontalière de la Turquie, condition d’un accord de trêve négocié par les États-Unis à Ankara. Cet accord prévoit aussi la mise en place d’une zone de sécurité de 32 kilomètres pour séparer la Turquie des territoires tenus par la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG).
Les Kurdes ont accepté de se retirer de secteurs conquis par les forces turques entre les villes de Tal Abyad et Ras al-Aïn, distantes de 120 kilomètres. Mais le président turc Recep Tayyip Erdogan a régulièrement évoqué une longueur d’environ 450 kilomètres. Il a rappelé que l’offensive reprendrait si les forces kurdes ne se retiraient pas totalement de secteurs frontaliers.