Un véhicule détruit lors d'une attaque dans la ville d'Idlib, en Syrie, le premier décembre 2024. Photo: REUTERS/TTXVN

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le bilan est déjà lourd: 704 combattants et 110 civils ont perdu la vie depuis le début des hostilités la semaine dernière. Cette nouvelle escalade de violence, qui a déjà provoqué le déplacement de 115.000 personnes dans les régions d’Idlib et du nord d’Alep, survient après une série de conquêtes éclair des forces rebelles, notamment la prise d’Alep, deuxième ville du pays.

Face à cette situation, la Russie, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, affirme suivre attentivement l’évolution du conflit et évaluer le niveau de soutien à apporter à son allié syrien. La Turquie déclare, quant à elle, maintenir une étroite coordination avec ses partenaires régionaux. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a quant à lui lancé un appel urgent pour la protection des civils et la reprise du processus politique sous l’égide des Nations Unies.