Toujours à cette réunion, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia a dénoncé que ces aggressions occidentales ont aggravé la situation humanitaire tout en estimant que Washington, Londres et Paris avaient «foulé au pied la charte de l’ONU». La Malaisie, l’Indonésie ont également appelé les parties concernées à faire preuve de retenue pour éviter la situation hors de contrôle.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à éviter l’escalade en Syrie après les frappes menées par les Etats-Unis, la France et le Royaume Uni en réponse à l’attaque chimique présumée à Douma dans la Ghouta Orientale. Il a souligné que la Charte des Nations Unies était "très claire sur ces questions", précisant que le Conseil de sécurité avait "la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales". Guterres a également invité "les membres du Conseil de sécurité à s'unir et à exercer cette responsabilité" en exhortant "tous les Etats membres à faire preuve de retenue dans ces circonstances dangereuses et à éviter tout acte qui pourrait exacerber la situation et aggraver les souffrances du peuple syrien".