Photo d'illustration
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Le régime syrien, appuyé par l’aviation russe, a mis les bouchées doubles depuis décembre pour gagner du terrain à Idleb, allant jusqu’à encercler deux postes d’observation construits par Ankara dans le cadre d’un accord conclu en 2018 avec Moscou.
Mais les tensions sont montées d’un cran lundi lorsque l’artillerie du régime a visé des positions turques, faisant huit morts. Ankara a riposté par des bombardements, tuant au moins 13 soldats syriens. « Deux de nos 12 postes d’observation se trouvent derrière les lignes du régime. Nous espérons que le régime se retirera au-delà de nos postes d’observation avant la fin du mois de février. Si le régime ne se retire pas, la Turquie sera dans l’obligation de s’en charger », a déclaré M. Erdogan.
Le chef de l’Etat turc a indiqué avoir transmis ce message lors d’un entretien téléphonique mardi avec son homologue russe Vladimir Poutine.