Le fief rebelle de la Ghouta orientale est l'une
des quatre "zones de désescalade" prévues dans un accord entre la
Russie et l'Iran - alliés du régime - et la Turquie - soutien
des insurgés - pour parvenir à un cessez-le-feu durable en Syrie. Cet accord
conclu en mai n'a jusqu'ici pas pu être entièrement appliqué en raison de
divergences sur les moyens de faire respecter le cessez-le-feu.
La
Ghouta, dont plusieurs des localités ont été assiégées et ravagées par les
bombardements, devient la deuxième zone de désescalade où un cessez-le-feu est
instauré, après celui dans le sud de la Syrie, appliqué dès
le 9 juillet.