Leur refus de venir est consécutif à «la situation à Afrine»,
enclave kurde du Nord-Ouest syrien cible depuis plus d’une semaine d’une
offensive turque contre la milice kurde des Unités de protection du peuple
(YPG), qu’Ankara qualifie d’organisation «terroriste».
«Nous avions dit auparavant que si cette situation persistait à Afrine,
nous ne pourrions pas être présents à Sotchi», a déclaré une responsable des
autorités kurdes, Fawza Youssef.
Vendredi, c’est l’opposition syrienne qui avait annoncé son boycott,
à l’issue d’un nouveau cycle infructueux de pourparlers avec le régime de Damas
sous l’égide de l’ONU à Vienne.