Photo d'illustration
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Le
professeur Lee Woong-Hyeon, de l’Université de Corée, estime que même si les
deux parties ne pourront pas régler tous les problèmes, elles devraient obtenir
des accords sur bien des points. Si Pyongyang est en mesure de proposer un
calendrier pour la dénucléarisation, Washington pourrait lever certaines
sanctions économiques, a-t-il noté. Mais Lee Woong-Hyeon estime également que
les deux parties pourraient adopter une déclaration politique sur la fin de la
guerre de Corée, qui ne serait toutefois pas juridiquement contraignante.
Lors du
premier sommet tenu en juin dernier à Singapour, Pyongyang s’était engagé à
dénucléariser complètement en échange de la garantie de sa sécurité de la part
des États-unis. Les deux parties s’étaient également engagées à établir de
nouvelles relations et à édifier ensemble une paix durable en péninsule
coréenne. Toutefois, ce n’était qu’une déclaration. Selon le docteur Chung
Tae-ik, ancien conseiller à la sécurité nationale du président sud-coréen, les
deux parties pourraient obtenir des accords plus concrets lors de leur deuxième
sommet à Hanoi.