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Le texte final demande à la Commission européenne d'examiner le fonctionnement du marché du gaz et de l'électricité pour en identifier les potentiels effets pervers et de rechercher de possibles manipulations spéculatives sur le marché carbone européen (ETS). L'examen des éventuelles spéculations sur le marché ETS fait, lui, écho aux demandes de la Pologne et d'autres pays d'Europe centrale, pour lesquels c'est ce marché et la perspective de son élargissement à de nouveaux secteurs qui ont fait s'envoler le prix de l'électricité . Certains pays, notamment la Hongrie, ont tenté de mettre en cause le plan climat de réduction des émissions de gaz à effet de serre «Fit for 55» de l'UE. Plusieurs autres États membres, dont les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Irlande, l'ont au contraire défendu et vu, dans l'accélération des investissements verts, la solution à la dépendance européenne au gaz et accessoirement à des exportateurs comme la Russie. La France a, de son côté, souligné le rôle stabilisateur de long terme de l'énergie nucléaire, qui permet de pallier la variabilité des renouvelables sans dégager de CO2, à l'inverse du gaz.