La signature de cet accord est «un message politique fort de la région Asie- Pacifique au reste du monde», a déclaré l’hôte de la cérémonie, le ministre chilien des Affaires étrangères Heraldo Muñoz, qui était aux côtés de la présidente Michelle Bachelet. Notons que le traité initial avait été promu par Washington, sous la présidence de Barack Obama, et signé en février 2016 après des années de négociations entre douze pays ayant un accès sur le Pacifique. Mais avant son entrée en vigueur, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait de son pays, mettant en péril l’ambitieux accord censé englober 40 % du PIB mondial et presque 25 % du commerce international.

Le nouvel accord reprend la quasi-totalité des dispositions du texte original. Il entrera en vigueur dès que six pays membres au moins l’auront ratifié. Sans doute dès 2019.

A cette occasion, le Chili, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont signé une Déclaration commune confirmant le renforcement de leur coopération dans le cadre de cet accord ambitieux, qu’ils espèrent exemplaire, notamment en matière de protection de l’environnement et d’adaptation au changement climatique.