Le vice-Premier ministre sud-coréen à l'économie, Hong Nam-ki. Photo :Korea Herald
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Le PTPGP a été signé en 2018 par onze pays dont l’Australie, le Japon et le Mexique, un an après le retrait des Etats-Unis de l'Accord de partenariat transpacifique (TPP). Exigeant une ouverture de marché plus large que d’autres traités de libre-échange, il a englobé 15 % du commerce international en 2019.
Selon Hong, le moment est venu pour Séoul d’entrer en action pour faire face à l’évolution de la situation financière dans la région Asie-Pacifique. La Chine et Taïwan ont récemment déposé une demande d'adhésion au PTPGP. Dans les prochains mois, le partenariat économique régional global (RCEP), qui couvre la plus grande zone, devrait entrer en vigueur.
Entre-temps, l’exécutif sud-coréen a aménagé le système pour préparer cette inscription, notamment les subventions à la pêche, le commerce numérique et la quarantaine sanitaire. Il projette, prochainement, de mener des discussions avec les parties prenantes.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a salué cette démarche ce matin dans une conférence de presse qui fait suite au sommet avec le président sud-coréen Moon Jae-in.