(VOVworld) – La République de Corée a demandé l’aide de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) pour déjouer la tentative du Japon de faire inscrire des installations qui ont accueilli des travailleurs forcés sur la liste du patrimoine mondial. La conscription de Coréens par le Japon comme travailleurs forcés est un autre symbole de ses crimes de guerre, en plus du recours à des femmes comme esclaves sexuelles. Une rencontre au niveau gouvernemental entre Tokyo et Séoul pourrait voir le jour à la fin de ce mois à Tokyo avant que l’UNESCO ne s’unira en juillet prochain pour parvenir à la dernière décision sur ce dossier. Par ailleurs, la Chine a également présenté ses averstissement jeudi au Japon. Selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying lors d'un point de presse régulier, la demande du statut de patrimoine mondial doit répondre au principe de l'Unesco de "la construction de la paix dans l'esprit des femmes et des hommes" et ne doit pas exalter le passé colonial. Les installations comprennent des mines de charbon, des chantiers navals et des aciéries.