Le tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a ravagé la péninsule de Noto, au bord de la mer du Japon, sur la côte occidentale de l'archipel, a été suivi de centaines de répliques. Ressentie jusqu'à Tokyo à 300 kilomètres de là, la secousse a aussi déclenché un tsunami, avec des vagues de plus d'un mètre de hauteur.
D'après une étude réalisée par des chercheurs de l'université d'Hiroshima, la violence du choc a repoussé le littoral de 175 mètres. L'étude, qui se concentre sur une cinquantaine de kilomètres de littoral au nord-est de la péninsule de Noto, a permis de révéler que le séisme et ses répliques avaient soulevé le sol, agrandissant les terres, jusqu'à 175 mètres.
Le tremblement de terre a provoqué l'effondrement de bâtiments et de routes, un millier de glissements de terrain et des incendies, notamment à Wajima, où les autorités pensent que de nombreux habitants sont toujours sous les décombres. Les secouristes poursuivent leurs efforts pour rechercher les personnes toujours portées disparues ou isolées en raison des routes endommagées par le séisme, et acheminer vivres et équipements aux sinistrés. Samedi, une nonagénaire a été sortie des décombres.
Plus de 30.000 personnes étaient encore réfugiées samedi 6 janvier dans 366 abris gouvernementaux, selon le département d'Ishikawa. De nouveaux glissements de terrain dus aux précipitations sont à craindre dimanche, et le verglas devrait encore compliquer la circulation sur les voies endommagées par le séisme.