Photo Thong Nhat/TTXVN
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Ils ont passé en revue les résultats de la coopération régionale
depuis leur précédent sommet, tenu en 2014 à Ho Chi Minh-ville, et défini les
priorités de la prochaine période.
Il s’agit en particulier de matérialiser la stratégie de coopération
dans le bassin du Mékong, d’atteindre les objectifs de développement durable,
de renforcer la coopération avec les partenaires dans et en dehors de la
sous-région, tels que l’ASEAN et la Chine, mais aussi avec les autres
organisations internationales de gestion de bassins de fleuves.
Les participants ont adopté la Déclaration commune de Siem Reap
définissant les actions prioritaires des 4 prochaines années et plus loin dans
le cadre de la Commission du Mékong.
La plus grande attention du gouvernement vietnamien porte aujourd’hui
sur les impacts négatifs du changement climatique sur le delta du Mékong et sur
les phénomènes climatiques extrêmes, a déclaré le chef du gouvernement
vietnamien dans son intervention. A l’échelle régionale, les défis importants
que doivent relever les pays de la sous-région du Mékong consistent en une
croissance démographique rapide, des exploitations peu durables des ressources
en eau, en terre et en forêt, mais aussi les anomalies climatiques, a ajouté
Nguyên Xuân Phuc, qui a appelé la Commission du Mékong à axer ses efforts sur
une utilisation équitable, rationnelle et durable de ces ressources.
«Primo, il nous faut appliquer de manière complète, substantielle et
efficace l’Accord du Mékong 1995 et toutes les procédures et règlementations de
la Commission du Mékong, dont le rôle de supervision et de coordination devrait
être rehaussé à l’égard de la réalisation des engagements par ses pays membres.
Secundo, nous devons élaborer un plan cadre d’aménagement du développement du
bassin qui soit en harmonie avec le plan d’aménagement des ressources en eau de
chaque pays membre, et proposer des projets communs quant à la gestion et à
l’utilisation durable de ces ressources. Tertio, il est nécessaire que les pays
riverains du Mékong, dont la Chine, partagent leurs informations et leurs
données, renforcent leur réseau de supervision des eaux et d’autres ressources
concernées, établissent une base de données et de savoir commune, qui
comprendrait entre autres les recherches communes menées dans le cadre de la
Commission du Mékong. Enfin, il convient de renforcer les systèmes de
prévision, d’avertissement en cas de catastrophes naturelles afin d’aider les
pays dans la prise de décisions concernant l’aménagement de leurs eaux et des
autres ressources concernées, la gestion des intempéries, la protection de
l’environnement et le développement socio-économique en général », a souligné Nguyen Xuan Phuc.
Ce jeudi après-midi, le Premier ministre Nguyên
Xuân Phuc a regagné Hanoï, achevant avec succès sa participation au 3e
sommet de la commission du Mékong.