Le Capitole, à Washington DC, le 16 octobre 2013. Photo: BRENDAN SMIALOWSKI/AFP

De son côté, le Kremlin a choisi de temporiser, soulignant qu'il ne s'agissait pour l'instant que d'un projet de loi. Au cas où la loi serait adoptée par le Sénat américain, "le chef d'Etat, Vladimir Poutine, se prononcera" sur une éventuelle riposte russe, a précisé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le vote du Sénat aura probablement lieu à la mi-août. Pour les pays de l'Union Européenne, la proposition de loi américaine risque d'avoir des conséquences désastreuses. Par conséquent, la Commission européenne "a conclu mercredi que si ses inquiétudes ne sont pas suffisamment prises en compte, elle se tient prête à agir de façon appropriée en l'espace de quelques jours", a averti son président Jean-Claude Juncker dans un communiqué.