Des Palestiniens cherchent de la nourriture après une frappe aérienne israélienne sur un camp de réfugiés dans la ville de Rafah, le 27 mai 2024. Photo: Reuters

L’attaque, survenue le dimanche 26 mai, a coûté la vie à au moins 45 personnes.

Cette session extraordinaire a été initiée par l’Algérie, représentante des nations arabes au sein du Conseil, et soutenue par la Slovénie.

La frappe a suscité une vive réprobation de la communauté internationale. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que cet événement démontre l’absence totale de sécurité à Gaza. De son côté, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a décrit l’attaque comme une terrible nouvelle…

“Ma réprobation de l'attaque récente à Gaza est catégorique et sans équivoque. L'assaut tragique souligne la vulnérabilité critique de la région. De plus, cette offensive intervient juste après l'appel de la Cour pénale internationale à Israël pour qu'il cesse immédiatement ses opérations militaires dans la bande de Gaza.”

Face à la crise humanitaire qui prévaut à Gaza, l’UE a annoncé la réouverture de sa mission d’assistance aux frontières à Rafah afin de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Par ailleurs, l’Union soutient la proposition arabe d’organiser une conférence internationale visant à promouvoir la solution à deux États entre Israël et la Palestine.

L’Espagne et la République d’Irlande, membres de l’UE, ont annoncé qu’elles reconnaîtront officiellement l’État palestinien ce mardi, malgré les objections israéliennes.