Le président du Parlement libyen Aguila Saleh. Photo: AFP/VNA |
La tenue d'élections nationales est vue comme une étape indispensable des efforts de normalisation de la situation en Libye après une décennie de guerre civile. Mais tout progrès dans ce sens se heurte à la rivalité entre le Parlement de Tripoli et celui de Tobrouk, dans l'est du pays, dont les présidents étaient conviés mardi au bureau des Nations unies à Genève. "Il est temps de faire un dernier effort courageux pour permettre à ce compromis historique d'aboutir", a déclaré la conseillère de l'ONU pour la Libye, Stephanie Williams.
L'incapacité des factions libyennes rivales à s'entendre sur l'organisation des élections a fait dérailler le processus en décembre, à quelques semaines du scrutin. Si l'ONU se dit optimiste sur l'élaboration d'un nouveau calendrier électoral, les experts se montrent beaucoup plus sceptiques sur la capacité du gouvernement de Tripoli et du gouvernement rival désormais basé à Syrte à s'entendre sur un partage du pouvoir.