Les magistrats ont assorti leur décision d’un ordre de maintien en détention de Yoon Suk-yeol. Le président sud-coréen a été arrêté la semaine dernière. Son décret de loi martiale n’avait duré que six heures, le 3 décembre, avant d’être rejeté par les députés, mais il a plongé la République de Corée dans sa pire crise politique depuis des décennies.
L’insurrection est l’un des rares chefs d’inculpation pour lesquels le président sud-coréen ne bénéficie pas de l’immunité. Elle est passible d’une peine de prison à perpétuité ou de la peine de mort, bien que la République de Corée n’ait procédé à aucune exécution depuis des décennies.