La campagne est désormais close. La configuration est inédite, puisqu'un candidat à la présidence de la Généralité se trouve à l'étranger, Carles Puigdemont, et un autre en prison, Oriol Junqueras. Le scrutin s'annonce serré, personne ne devrait avoir seul avec son parti la majorité absolue. Il faudra donc prévoir de difficiles alliances. Dans cette élection anticipée, quasiment tous les camps se réclament de la démocratie et de la légitimité institutionnelle. Y compris le camp indépendantiste, qui a été destitué par le gouvernement espagnol. Fort de sa troisième place dans les sondages, le président déchu de la Généralité, Carles Puigdemont, espère réintégrer ses fonctions après le vote, malgré son exil belge.