Le Président américain Donald Trump serre la main du Président russe Vladimir Poutine sur la base d'Elmendorf-Richardson à Anchorage, en Alaska, le 15 août 2025. Photo de Kevin Lamarque, REUTERS. |
Le secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a salué un "dialogue constructif", soulignant l’importance de ce sommet pour la stabilité mondiale.
En Europe, plusieurs dirigeants ont exprimé leur satisfaction. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a affirmé que "le monde est plus sûr" à l’issue de la rencontre, tandis que son ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó a rappelé sur X que "la paix ne viendra pas du champ de bataille, mais de la table des négociations".
Le président slovaque Peter Pellegrini a, pour sa part, mis en avant "l’atmosphère de respect mutuel" entre les deux dirigeants, la jugeant indispensable à l’ouverture de discussions durables.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer et son homologue canadien Mark Carney ont également salué la volonté américaine d’offrir à l’Ukraine des "garanties de sécurité solides et crédibles", considérées comme essentielles à toute perspective de paix "juste et durable".
Dans une déclaration conjointe, plusieurs dirigeants européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, ont réaffirmé leur soutien à Kiev. Ils se disent prêts à coopérer avec Donald Trump et Volodymyr Zelensky pour préparer un sommet tripartite avec l’appui de l’Europe.
Le communiqué insiste sur la nécessité de fournir à l’Ukraine des "garanties de sécurité en acier" afin de préserver son intégrité territoriale et son droit à décider de son avenir. Les dirigeants européens ont par ailleurs réaffirmé leur volonté de maintenir la pression sur Moscou par le biais de sanctions économiques renforcées tant que le conflit perdurera.