(VOVworld) - Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a estimé dimanche que l'accord préliminaire sur le nucléaire iranien signé à Genève pourrait être "le début d'un accord historique pour les peuples et nations du Moyen-Orient et au-delà".
Le Secrétaire d'Etat américain John Kerry, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, se réunissent au Palais des Nations Unies, le dimanche 24 novembre 2013, à Genève, en Suisse, au cours des négociations sur le nucléaire iranien. Photo: AP
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Le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy a souligné qu'il était "maintenant crucial de s'assurer de la mise en oeuvre dans les temps de l'accord et de continuer à travailler, sur la base de la confiance déjà construite, vers un règlement définitif de cette question". A Londres, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a salué un accord "bon pour le monde entier, y compris pour les pays du Moyen-Orient et le peuple iranien lui-même". Le président français François Hollande voit dans l'accord "une étape vers l'arrêt du programme militaire nucléaire iranien, et donc vers la normalisation de nos relations avec l'Iran". Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a salué un accord qui va "aider à sauvegarder la paix et la stabilité au Moyen-Orient".
Seule voix vraiment négative, Israël a dénoncé un "mauvais accord qui offre exactement ce que l'Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d'une partie significative de son programme nucléaire", puisqu'il "laisse en place les centrifugeuses", selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Celui-ci a ensuite qualifié l'accord "d'erreur historique".