À Séoul, des habitants regardent à la télévision un bulletin d'information sur le tir des missiles balistiques nord-coréens, le 2 novembre 2022. Photo: Reuters |
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a fustigé la provocation de Pyongyang, dénonçant une invasion territoriale de fait.
L'armée nord-coréenne a également procédé à plus d'une centaine de tirs d'artillerie dans la zone tampon maritime entre les deux pays, au moment où la République de Corée et les États-Unis effectuent dans la région d'importantes manœuvres aériennes dénoncées par Pyongyang.
Trois missiles balistiques nord-coréens de courte portée ont par ailleurs été lancés à 8h51 (23h51 GMT mardi), et l'un a franchi la Ligne de limite du Nord, qui constitue de fait la frontière maritime entre les deux pays. Ce tir a provoqué une rare alerte au raid aérien dans l'île sud-coréenne d'Ulleungdo, située à environ 120 km à l'est de la péninsule coréenne, où les habitants ont reçu consigne de se réfugier dans des bunkers.
Selon l'armée sud-coréenne, c'est la première fois depuis la division de la péninsule après la guerre de Corée en 1953 qu'un missile nord-coréen est tombé si près des eaux territoriales du Sud.