Un missile de type Pukguksong-2 aurait parcouru environ 500 kilomètres, atteignant une altitude de 560 km, avant de s'abîmer au large de la côte orientale de la RPDC. Photo KEYSTONE

Pyongyang a «rejeté catégoriquement» mardi la déclaration de l'ONU condamnant son dernier tir de missile et la menaçant d'un durcissement des sanctions. Dans une déclaration unanime soutenue par la Chine, l'alliée de la République populaire démocratique de Corée, le conseil de sécurité de l'ONU a condamné lundi le tir dimanche d'un Pukguksong-2, missile de moyenne portée. Il a aussi menacé Pyongyang de sanctions renforcées.

Un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a imputé cette déclaration «aux Etats-Unis et à leurs adeptes», rapporte l'agence officielle KCNA. Ils sont «obsédés par leur hostilité et répugnance invétérées», a poursuivi le porte-parole. Le conseil de sécurité de l'ONU doit de nouveau se réunir mardi en urgence à la demande de Washington, Séoul et Tokyo pour discuter de l'attitude à adopter face au Nord.