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Photo : Lionel Bonaventure |
(VOVworld) - Emmanuel Macron a franchi un
nouveau seuil jeudi soir dans son offensive contre le Front national en
accusant le parti de son adversaire pour l'élection présidentielle, Marine Le
Pen, d'être l'héritier de l'OAS qui tenta d'assassiner le général de Gaulle.
L'ex-ministre de l'Economie, favori pour le second tour du 7 mai, était
l'invité de TF1, alors que Marine Le Pen tenait meeting à Nice, où elle l'a
notamment accusé d'être le candidat de la "submersion migratoire". Dans
l'après-midi, le candidat d'En Marche !, en visite dans un quartier populaire
de Sarcelles (Val d'Oise), près de Paris, avait accusé le FN d'être un parti
"xénophobe".
Le scrutin ne serait qu’un «référendum pour ou contre
la mondialisation sauvage», martèle Marine Le Pen (Front national),
qui affirmait jeudi, lors d’un meeting à Nice, être la seule à même de la «dompter». «Je ne porte pas un projet de mondialisation
heureuse. Je dis juste que la France est dans le monde», rétorque
son adversaire Emmanuel Macron (En marche !), fustigeant «les promesses de
rétrécissement» de l’autre camp.