Premier débat au Conseil de sécurité sur les conséquences pour la paix de l’intelligence artificielle

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(VOVWORLD) - Le Conseil de sécurité s’est penché mardi, pour la première fois de son histoire, sur les conséquences de l’intelligence artificielle (IA) sur la paix et la sécurité internationales.
Premier débat au Conseil de sécurité sur les conséquences pour la paix de l’intelligence artificielle - ảnh 1James Cleverly, le secrétaire britannique d’État aux affaires étrangères. Photo: Reuters

S’exprimant en tant que le président tournant du Conseil du juillet, James Cleverly, le secrétaire britannique d’État aux affaires étrangères, a appelé les pays à construire un cadre de gestion des risques liés à l’intelligence artificielle. Elle pourrait amplifier la désinformation, avec des conséquences extrêmement néfastes pour la démocratie et la stabilité, et pourrait contribuer à la quête inconsidérée d’armes de destruction massive par des acteurs étatiques et non étatiques, a-t-il ajouté.

Aux yeux du Secrétaire général António Guterres, l’IA pourrait donner un coup de fouet au développement mondial, à la lutte contre la crise climatique, à la recherche médicale, aux progrès en matière d’éducation, mais aussi amplifier les préjugés, renforcer les discriminations et permettre de nouveaux niveaux de surveillance autoritaire.

Dans le domaine de la paix et la sécurité internationales, le Secrétaire général a noté que l’IA était déjà utilisée par l’ONU, notamment pour identifier les schémas de violence et surveiller les cessez-le-feu. Mais il a aussi rappelé que des cybers attaques fondées sur l’IA visaient déjà des infrastructures critiques et les opérations de maintien de la paix et d’aide humanitaire de l’ONU, causant de grandes souffrances… António Guterres s’est félicité des appels lancés par certains États Membres en faveur de la création d’une nouvelle entité des Nations Unies pour soutenir les efforts collectifs visant à régir l’IA, s’inspirant de modèles tels que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ou du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

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