Des réservoirs de stockage de pétrole brut vus d’en haut au hub pétrolier de Cushing, à Cushing, Oklahoma, aux États-Unis. Photo: AFP/TTXVN |
Puiser dans les réserves est une «initiative majeure» qui va «faire la différence», a assuré le président Joe Biden, mardi soir. La Maison Blanche espère ainsi apaiser la tension sur les prix de l’essence, alors que le prix du gallon (3,78 litres) a grimpé de 60% en un an aux États-Unis, pour atteindre 3,41 dollars (3 euros), selon l’Association automobile AAA.
Le cours du baril, qui était tombé sous les 20 dollars au plus fort de l’épidémie, n’a, depuis, cessé de grimper jusqu’à retrouver le niveau de ses pics de fin 2018. Paradoxalement, les cours du brut sont repartis en forte hausse mardi, après l’annonce de cette initiative.
Cette opération se fait en concertation avec d’autres États gros consommateurs d’or noir, en particulier la Chine, l’Inde, le Japon, la République de Corée ou encore le Royaume-Uni, selon un communiqué. En augmentant l’offre, les États-Unis et les autres États espèrent faire mécaniquement baisser les cours.