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Selon le communiqué, ces engins auraient parcouru plus de 300 kilomètres.

À en croire la conclusion des autorités militaires des Etats-Unis, la RPDC a enfreint de nouveau la résolution 2397 imposée par Conseil de sécurité des Nations unies, soit la première violation en 17 mois.

Le texte en question interdit à Pyongyang l’utilisation des techniques de missiles balistiques, les essais nucléaires et toute autre provocation. Il avait été adopté en décembre 2017 suite au lancement d’un missile balistique intercontinental (ICBM) «Hwasong-15» par le régime nord-coréen. Concernant les tirs d’hier, le président américain a déclaré les prendre très au sérieux et les suivre de près. «Je sais que la RPDC souhaite négocier, mais je ne crois pas qu’elle soit prête à engager le dialogue», a-t-il déclaré. Ces propos laissent penser que Washington ne ferme pas entièrement la porte du dialogue à Pyongyang.