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Une pratique qui profite, notamment, au crime organisé, selon Bruxelles. La Commission européenne a a publié, mercredi 23 janvier, son premier rapport sur ces pratiques qui consistent, pour un État européen, à accorder la citoyenneté ou le droit de résidence à des ressortissants de pays tiers contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Ces dispositifs présentent « un risque pour la sécurité de l’UE, en permettant, notamment, à des membres non-européens du crime organisé de s’infiltrer sur le territoire européen », avertissent les auteurs du rapport. Ces passeports ou visas à vendre seraient ainsi, aux yeux de la Commission européenne, autant de chevaux de Troie pour des mafieux russes, chinois ou autres.