Ouverture d’une enquête sur les violences sanglantes au Caire

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Au moins 65 personnes ont péri hier au Caire et près de 300 autres blessées dans des heurts entre forces de l'ordre et partisans du président déchu Mohamed Morsi, les plus meurtriers depuis sa chute. Le parquet égyptien a ordonné l'ouverture d'une enquête sur ces violences. Le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ibrahim, a condamné le mouvement des Frères musulmans de causer les violences en affirmant que la police n'a pas fait usage d'armes à feu.

Au moins 65 personnes ont péri hier au Caire et près de 300 autres blessées dans des heurts entre forces de l'ordre et partisans du président déchu Mohamed Morsi, les plus meurtriers depuis sa chute. Le parquet égyptien a ordonné l'ouverture d'une enquête sur ces violences. Le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ibrahim, a condamné le mouvement des Frères musulmans de causer les violences en affirmant que la police n'a pas fait usage d'armes à feu. Elle n'a utilisé que des gaz lacrymogènes. Pour sa part, ce mouvement a rejeté cette condamnation. Les Frères musulmans ont décalré qu’après avoir tiré des gaz sur les manifestants, les forces de sécurité et l'armée ont commencé à tirer à balles réelles. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est dit hier "très inquiet" après "l'explosion de violence" en Egypte en appelant aux autorités égyptiennes de réaliser une enquête sérieuse. De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a condamné les violences survenues au Caire et a demandé aux forces de sécurité égyptiennes de respecter la liberté d'expression et de rassemblement.

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