Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov rencontre son
homologue syrien Walid al-Moualem à Sotchi le 11 octobre 2017 - Photo Reuters
|
A l'ouverture du Congrès, le
ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a lit un message du
président russe selon lequel les conditions étaient enfin mûres pour
"tourner une page tragique" de l'histoire de la Syrie. À l’initiative
de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, cette grande conférence pour la
paix en Syrie doit réunir plus de 1 500 représentants de la
société civile et politique syrienne. Son objectif : mettre en place
nouvelle Constitution syrienne, après près de sept ans de guerre civile. Une
initiative louable mais qui a peu de chance d’aboutir, les principaux acteurs
du conflit étant absents. Si des délégations de "rebelles modérés"
sont arrivées lundi, le Comité des négociations syriennes (CNS), représentant
les principaux groupes d'opposition, a refusé de participer.