Un rapport récent de la Chambre de commerce internationale révèle que les phénomènes météorologiques extrêmes ont coûté plus de 2.000 milliards de dollars en dix ans, dont 450 milliards rien que sur les deux dernières années. Les États-Unis, la Chine et l’Inde figurent parmi les pays les plus touchés, avec des pertes respectives de 935 milliards, 268 milliards et 112 milliards de dollars.
Le thème central de cette COP29 est le financement climatique, une question clé alors que les pays cherchent à établir des ressources suffisantes pour soutenir les régions les plus vulnérables. Selon les données de l’ONU, les inégalités dans les investissements en énergies propres sont préoccupantes: sur chaque tranche de 5 dollars investis dans les énergies propres, 4 dollars sont dirigés vers les pays développés et la Chine, laissant les pays en développement à la traîne.
Selwin Charles Hart, conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’action climatique, a mis en garde contre les risques d’aggravation des inégalités mondiales si cet écart persiste.
«Si nous poursuivons sur cette lancée, la crise climatique creusera encore davantage les inégalités, tant entre les nations qu’à l’intérieur de chacune. La COP29 est une étape cruciale pour garantir une action climatique équitable. L’objectif de cette conférence est clair: fixer un nouveau cap ambitieux pour le financement climatique», a-t-il déclaré.
Les discussions à Bakou se concentreront sur le nouvel objectif collectif quantifié de finance climat (NCQG), un mécanisme visant à remplacer l'engagement de 100 milliards de dollars annuels, qui prend fin cette année. L'ambition est de mobiliser 1.000 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour financer des mesures d’adaptation et de réduction des impacts du changement climatique.