Le président turc Recep Tayyip Erdogan confirme ce que plusieurs officiels turcs avaient déjà laissé entendre depuis la signature du mémorandum avec la Suède et la Finlande: le soutien de la Turquie à l'adhésion de ces deux pays à l'Otan n'est que conditionnel. Il dépendra du respect des engagements inscrits dans ce mémorandum.
Tayyip Erdogan a ainsi prévenu que si Stockholm et Helsinki n'appliquaient pas le texte à la lettre, ce dernier ne serait pas soumis au Parlement turc pour ratification. Le chef de l'État turc est même allé plus loin que la lettre du texte. Il a soutenu que la Suède avait promis d'extrader 73 suspects de terrorisme vers la Turquie, alors que son ministre de la Justice avait parlé la veille de vingt-et-un suspects.