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(VOVworld) - Le gouvernement japonais s'activait toujours vendredi après-midi pour tenter de sauver la vie des deux otages aux mains du groupe Etat Islamique resté silencieux après l'expiration d'un ultimatum de 72 heures. « Il n'y a pas eu de message » depuis qu'est passée l'heure fatidique, 14H50 à Tokyo, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d'un point de presse. « Ce que nous devons faire, c'est utiliser tous les canaux pour regrouper les informations afin de sauver les deux otages », a insisté M. Suga. Il a répété que la position du Japon, « de ne pas céder aux menaces terroristes », demeurait inchangée. La chaîne de télévision publique japonaise NHK, en contact par internet avec un soi-disant « porte-parole de l'EI », avait diffusé vendredi matin un extrait de conversation dans laquelle cet interlocuteur disait qu'un « communiqué devrait être émis plus tard ». Le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida, a souligné que « le gouvernement continuait d'envoyer des messages par tous les moyens» pour que sa volonté de recouvrer ses deux ressortissants sains et saufs soit entendue par l'EI.