Des habitants d’Igabi, dans l’État de Kaduna, au Nigeria, se rendent dans un centre de santé pour recevoir le vaccin contre le mpox, le 18 août 2025. Photo: REUTERS/Nuhu Gwamna |
Cette décision est fondée sur la baisse soutenue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d'autres pays touchés, notamment le Burundi, la Sierra Leone et l'Ouganda, a précisé le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Toutefois, la levée de l’état d’urgence ne signifie pas que la menace est écartée, ni que la réponse mondiale cessera, a-t-il ajouté.
Cette mesure s’appuie sur la recommandation du Comité d’urgence, qui réévalue la situation tous les trois mois. L’alerte mondiale avait été décrétée en août 2024, à la suite de l’apparition d’un nouveau variant se propageant depuis la République démocratique du Congo vers les pays voisins.
Le mpox se transmet principalement par contact étroit et provoque des symptômes pseudo-grippaux ainsi que des lésions cutanées. Bien que l’OMS ait abaissé son niveau d’alerte, l’organisation a réaffirmé que les efforts de surveillance et de contrôle se poursuivraient afin de prévenir tout risque de résurgence.