Londres, Paris et Berlin ont
donc fait lundi un ultime effort pour tenter de préserver le compromis en
vigueur, alors que Donald Trump leur avait donné jusqu'au 12 mai pour
proposer des solutions afin de le "durcir" et pallier aux
"lacunes" d'un texte qu'il juge "désastreux". En parallèle
à Berlin, les chefs de la diplomatie français et allemand, Jean-Yves Le Drian
et Heiko Maas, ont plaidé en faveur de l'accord, meilleur moyen à leurs yeux
pour "éviter que l'Iran n'accède à l'arme nucléaire". En visite aux
Etats-Unis où il va rencontrer plusieurs autorités du pays, Boris Johnson a exhorté
Donald Trump à ne pas quitter l’accord dans une tribune publiée dans le New
York Time. Pour le ministre anglais, tout retrait de l’accord ne peut
profiter qu’à l’Iran qui aurait un argument pour relancer ses activités
nucléaires militaires.