Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian |
Quelques heures plus tôt, Hossein Amir-Abdollahian avait affiché une position plus nuancée, après que les Occidentaux ont affiché leur frustration face à l'absence d'avancées de Téhéran: «Nous ne cherchons pas à nous éloigner de la table des discussions, nous allons certainement poursuivre des négociations qui servent les droits et les intérêts de notre nation», avait alors indiqué Hossein Amir-Abdollahian à l'agence officielle Irna.
Les discussions, suspendues en juin après les élections en Iran, ont commencé en avril à Vienne entre l'Iran et les cinq puissances encore parties à l'accord (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie), avec une participation indirecte des États-Unis, pour ressusciter ce pacte en y réintégrant Washington.