Deux puissantes explosions ont visé ce mercredi le siège de l'état major syrien dans le centre ultra-sécurisé de Damas. Cette attaque a été suivie de brefs affrontements entre rebelles et forces de sécurité. Mardi, de puissantes explosions ont déjà secoué une administration militaire à Damas, faisant 20 blessés, en majorité des militaires. Alep, deuxième ville de Syrie et enjeu majeur pour les rebelles comme pour les forces fidèles au président, Bachar al-Assad, est actuellement sous le feu des bombes. Le régime a affirmé mardi avoir repris le grand quartier d'Arkoub dans l'est de la ville.

Ces nouvelles violences interviennent au lendemain de l'ouverture à New York de l'Assemblée générale de l'ONU devant laquelle le secrétaire général de l'organisation Ban Ki-moon a évoqué un "désastre régional avec des implications mondiales" en parlant de la Syrie. Pour sa part, le président américain Barack Obama a déclaré que le régime Assad devait "prendre fin" et appelé à des sanctions en cas de poursuite de la répression. Son homologue français François Hollande a également souligné la nécessité d'une action "urgente" de la communauté internationale en Syrie, appelant l'ONU à "protéger les zones libérées" de ce pays.