Des forces de sécurité à Nouméa, Nouvelle-Calédonie, France, le 23 mai 2024. Photo : AFP/TTXVN |
Dans la nuit du 23 juin, plusieurs bâtiments, dont la mairie et le commissariat de police de Bourail, ont été incendiés, déclenchant des affrontements entre policiers et manifestants, qui ont fait un blessé.
Ce matin du 24 juin, le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a indiqué dans un communiqué que les autorités avaient réussi à maîtriser plusieurs incendies. Le communiqué précise également que des installations et des véhicules de la police municipale ainsi que des véhicules personnels ont été détruits par les flammes. En raison de l'insécurité persistante, de nombreuses écoles ont dû fermer leurs portes.
Depuis le 13 mai, la Nouvelle-Calédonie est secouée par une série de violences déclenchées par l'annonce de nouvelles règles électorales envisagées par le gouvernement français. Ces troubles ont déjà causé la mort d'au moins neuf personnes, dont deux policiers, et fait des centaines de blessés. Les dommages économiques sont estimés à 1,6 milliard de dollars américains. En réponse à cette crise, le gouvernement français a déployé plus de 3.000 militaires et policiers pour rétablir l'ordre dans la région.