À Rome, la capitale italienne, un impressionnant tapis lumineux de 1.400 mètres de long relie la place Venezia à la place Popolo, avec plus de 300.000 ampoules. Sur ce tapis, le mot «paix» est écrit dans plusieurs langues, comme l’italien, l’anglais, le français, l’allemand et l’espagnol, pour envoyer un message d’espoir dans un monde marqué par les conflits. Comme chaque année, Rome accueille des centaines de milliers de touristes venus du monde entier pour assister aux cérémonies religieuses au Vatican et écouter le discours du Pape.
À Paris, la capitale française, un marché de Noël a été installé pour la première fois sur la Tour Eiffel, à 59 mètres de hauteur.
«On ressent l’esprit de Noël, quand tout le monde est heureux, de bonne humeur et profite du moment. L’atmosphère de Noël est très présente ici, c’est merveilleux», nous confie un touriste américain.
Mais derrière ces scènes joyeuses, la réalité économique est moins réjouissante. Dans de nombreux pays, notamment en Europe, les activités de shopping pendant la période des fêtes sont en baisse, en raison des craintes liées à l’instabilité économique.
En Allemagne, l’indice de la situation des affaires dans le secteur du commerce de détail, publié le 21 décembre par l’Institut économique allemand (Ifo), est tombé à -12,1 en décembre.
Au Royaume-Uni, une étude de la banque Barclays et de la chaîne de vente au détail Sainsbury’s révèle que les Britanniques dépensent cette année la majorité de leur argent pour acheter de la nourriture et célébrer Noël chez eux, plutôt que d’acheter des cadeaux ou de sortir au restaurant. Une enquête de la Confédération de l’industrie britannique (CBI), publiée aussi le 21 décembre, confirme que les ventes de détails britanniques à Noël sont inférieures à la moyenne des années passées.